PROGRAMMATION

[1 juillet 2025]

RETOUR SUR CONFLUENCES :
ÉTAPES ARTISTIQUES DANS LE JARDIN DU LAAC

Le week-end dernier, nous avons eu le plaisir d’investir le jardin des sculptures du LAAC pour la 4e édition de Confluences !

Un immense merci à nos artistes, partenaires, bénévoles et aux 600 personnes venues partager ce beau moment avec nous.

Malgré une météo capricieuse, nous avons réussi à passer entre les gouttes (et les bourrasques) pour vivre ensemble une édition pleine de découvertes et d’émotions. On n’a pas compté les sourires, mais ils étaient partout !

BLOW AGAIN de Sébastien Cabour a proposé une performance sonore immersive, entraînant le public dans une enquête auditive autour d’un lac, à la recherche d’une mémoire balayée par le vent. Inspirée du film Blow Out, la fiction s’est construite en direct à travers casques et microphones, mêlant sons ambiants, narration et archives. Une expérience sensorielle qui a interrogé notre rapport à l’écoute et au passé.

ENCANOUILLEMENT GÉNÉRAL de Chloé Boulet a invité les participant·es à adopter une “Canouille”, espèce fictive née d’hybridations entre grenouilles locales et invasives. Cette fable écologique a permis de réfléchir, de manière ludique et critique, à la biodiversité, aux croisements génétiques et aux responsabilités humaines face au vivant.

M O N S T E R d’Élodie Derache a donné lieu à une œuvre textile collective, où chacun·e a pu contribuer à la fabrication d’un costume-monstre tentaculaire. 

MILLE MAUVAISES FLEURS d’Ida Ferrand a transformé les plantes dites “indésirables” du jardin en motifs précieux à travers des ateliers de sérigraphie. Les participant·es ont contribué à l’élaboration d’un grand rideau inspiré des tapisseries médiévales, valorisant ces herbes folles et questionnant notre rapport au végétal et à sa catégorisation.

S’ENGRAINER de Cécile Boudeulle a proposé une performance collective autour du feutrage d’une graine géante en laine. Portée par les gestes partagés et les reliefs du parc, la sphère s’est étoffée peu à peu, intégrant éléments naturels et matières textiles. Déposée ensuite dans le jardin, elle est devenue trace vivante et potentielle niche écologique.

© Fructôse, 2025